- frivolement
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• XIIe; lat. frivolus1 ♦ Qui a peu de sérieux et, par suite, d'importance. ⇒ futile, inconsistant, insignifiant , léger, superficiel, vain. Lectures, pensées, distractions frivoles. « La philosophie est, selon les jours, une chose frivole [...] ou la seule chose sérieuse » (Renan).2 ♦ (XVIIe) (Personnes) Qui ne s'occupe que de choses futiles, ou traite à la légère les choses sérieuses. ⇒ futile, léger. Ils doivent me trouver « bien frivole, n'abordant pas les graves sujets » (Sainte-Beuve).♢ Spécialt Qui est inconstant dans les relations amoureuses. ⇒ volage. Un amant, une femme frivole. — Adv. FRIVOLEMENT , XVe .⊗ CONTR. Grave, sérieux.⇒FRIVOLEMENT, adv.D'une manière frivole; avec légèreté, insouciance.— [L'adv. détermine un verbe] Tu vois comme tu es! Toujours à répondre frivolement (MONTHERL., Fils personne, 1943, II, 4, p. 306) :• Assurément c'est bien une vaine existence que celle de l'érudit curieux qui a passé sa vie à s'amuser doctement et à traiter frivolement des choses sérieuses.RENAN, Avenir sc., 1890, p. 153.— [L'adv. détermine un adj.] Plus rarement. Ceci est trop frivolement parisien (SAINTE-BEUVE, Corresp., t. 4, 1842, p. 315). Air (...) frivolement pensif (THARAUD, Relève, 1919, p. 60).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1384 (Ord., VII, 93 ds GDF. Compl.). Dér. de frivole; suff. -ment2.
frivolement [fʀivɔlmɑ̃] adv.ÉTYM. 1384; de frivole.❖♦ Littér. D'une manière frivole, légère, peu sérieuse.❖CONTR. Gravement, posément, sérieusement.
Encyclopédie Universelle. 2012.